Devant de nombreux coureurs plus expérimentés que lui, notre ami Gilles Guichard (parrain de notre association Courir pour Guérir) participait, aujourd'hui en Aubrac, à son 1er ultra après son abandon à Tiranges au 50e km et...........IL A GAGNE notre super Gilles, offrant sa médaille de vainqueur à son papa, en ce jour de Fête des Pères. Bravo t'es un super bonhomme !

Aubrac Ultra Trail (93 km, +/- 3400 m) : 1er Gilles Guichard en 10 h 13’06

Commentaire du journaliste de VO2 :

"Usé, Gilles Guichard l’était. Plus mentalement que physiquement. « La seule chose que je n’ai pas aimé, c’est de courir aussi longtemps, avouait-il, la couronne de lauriers autour du cou. Je n’ai pas l’âme d’un coureur d’ultra et je ne

vais pas me spécialiser dans cette discipline. D’un autre côté, j’ai aimé la longueur de l’effort parce qu’elle m’a permis de voir plein de choses. Et il y a eu cette solitude dans les immenses forêts de l’Aubrac. Etre seul ainsi m’a fait comprendre que j’étais un privilégié. Pour résumer, je suis content d’être venu, de l’avoir fait et d’avoir gagné, mais ce n’est pas cette année que je referais un ultra… Ou alors, peut-être celui des Templiers : l’Endurance Trail. » Car Gilles n’est pas dupe, dans cette solitude du coureur d’ultra-fond qu’il a aimé, il sait où se trouve l’esprit de l’ultra-nature.

Il suffit de prononcer le mot Templiers à Gilles Guichard pour que son regard s’illumine. Comme il suffit de passer un quart d’heure près de lui, assis sur un muret, pour mesurer l’étendue de sa popularité. « Quoi qu’il arrive maintenant, ma victoire aux Templiers en 2006 restera la plus grande victoire de ma carrière, car à mes yeux, c’est la course la plus prestigieuse et la plus emblématique dans le monde du trail, s’épanche-t-il. D’ailleurs, si je ne cours pas l’Endurance Trail, je ferai la « Classique ». Cette année, j’ai fait le choix de ne pas disputer le TTN, mais les Templiers reste les Templiers. »

Trois fois champions de France en vétérans (2008, 2009, 2010) et international en trail (2009, 2010), Gilles Guichard n’a plus rien à prouver. Son essai (réussi) dans le milieu de l’ultra en nature ne va pas conditionner le reste de sa carrière. « Cette année, j’ai eu envie de passer à autre chose. Il y a eu l’ultra, mais ce n’est pas là où j’ai pris le plus plaisir. J’ai fait le choix de courir plus souvent dans ma région. Les courses n’ont peut-être pas la même valeur, mais elles sont à mon image, et j’y tiens. Même si, forcément, j’ai plus de pression… » Celle d’un homme aussi populaire que l’athlète."

Usé, Gilles Guichard l’était. Plus mentalement que physiquement. « La seule chose que je n’ai pas aimé, c’est de courir aussi longtemps, avouait-il, la couronne de lauriers autour du cou. Je n’ai pas l’âme d’un coureur d’ultra et je ne  vais pas me spécialiser dans cette discipline. D’un autre côté, j’ai aimé la longueur de l’effort parce qu’elle m’a permis de voir plein de choses. Et il y a eu cette solitude dans les immenses forêts de l’Aubrac. Etre seul ainsi m’a fait comprendre que j’étais un privilégié. Pour résumer, je suis content d’être venu, de l’avoir fait et d’avoir gagné, mais ce n’est pas cette année que je referais un ultra… Ou alors, peut-être celui des Templiers : l’Endurance Trail. » Car Gilles n’est pas dupe, dans cette solitude du coureur d’ultra-fond qu’il a aimé, il sait où se trouve l’esprit de l’ultra-nature.

Il suffit de prononcer le mot Templiers à Gilles Guichard pour que son regard s’illumine. Comme il suffit de passer un quart d’heure près de lui, assis sur un muret, pour mesurer l’étendue de sa popularité. « Quoi qu’il arrive maintenant, ma victoire aux Templiers en 2006 restera la plus grande victoire de ma carrière, car à mes yeux, c’est la course la plus prestigieuse et la plus emblématique dans le monde du trail, s’épanche-t-il. D’ailleurs, si je ne cours pas l’Endurance Trail, je ferai la « Classique ». Cette année, j’ai fait le choix de ne pas disputer le TTN, mais les Templiers reste les Templiers. »

Trois fois champions de France en vétérans (2008, 2009, 2010) et international en trail (2009, 2010), Gilles Guichard n’a plus rien à prouver. Son essai (réussi) dans le milieu de l’ultra en nature ne va pas conditionner le reste de sa carrière. « Cette année, j’ai eu envie de passer à autre chose. Il y a eu l’ultra, mais ce n’est pas là où j’ai pris le plus plaisir. J’ai fait le choix de courir plus souvent dans ma région. Les courses n’ont peut-être pas la même valeur, mais elles sont à mon image, et j’y tiens. Même si, forcément, j’ai plus de pression… » Celle d’un homme aussi populaire que l’athlète."

Micheline Pallay